Le plastique, la pire invention de l’histoire

Nous le voyons tous les jours. La pollution produite par les produits dans lesquels le plastique règne en maître nous envahit. Les mesures prises pour lutter contre cette invasion sont insuffisantes. Il est clair que, même si des recommandations sont faites, elles ne seront pas prises en compte par un grand nombre de personnes sans scrupules.

Les plastiques ont envahi la Terre et continuent dans le même processus. Leur production est active et il existe de nombreuses régions de notre planète qui sont contaminées ou qui sont soumises à un processus de contamination. Les mers sont en tête de liste, ce qui entraîne la destruction des écosystèmes qui les peuplent.

Des mesures rares

Les millions de tonnes d’ordures qui inondent les eaux marines, dont les plastiques sont les principaux composants, atteignent des valeurs élevées. La situation est dramatique, et le pire est que rien, ou très peu, n’est fait pour empêcher cette invasion.

Ce qui n’a pas de sens, c’est l’utilisation d’emballages plastiques à usage unique. Malgré certaines mesures prises dans les supermarchés et autres magasins de notre pays, où les sacs en plastique ont été remplacés par du papier ou du plastique, en théorie, non polluants, de nombreux produits sont vendus dans des récipients fabriqués avec le plastique habituel.

Microplastiques

Dans le groupe se distinguent par leur intensité polluante les microplastiques, résultant de la rupture de gros morceaux ou qui ont été ainsi construits. Leur diamètre est d’environ 5 millimètres, de sorte que tout être vivant, y compris nous, peut les ingérer. Les dommages causés sont irréversibles. On sait que de nombreux dentifrices et détergents, pour ne citer que deux produits, contiennent des microplastiques.

On sait aussi, pour ne citer qu’un exemple, qu’une bouteille de détergent peut contenir entre cent mille et trois millions de microplastiques qui, évidemment, atteindront la mer par la vidange de la machine à laver.

Pollution des plages

Bien qu’en raison de la pandémie de coronavirus, l’été dernier n’ait pas été ce qu’il aurait dû être dans les zones touristiques des plages espagnoles, on sait que beaucoup d’entre elles sont saturées d’ordures, avec le plastique comme élément principal. Cela a un impact négatif sur le tourisme. Il est clair que les touristes ne visiteront pas ces zones polluées.

A prendre en compte

Il est clair que le plastique n’est pas une invention courante, il est avec nous depuis de nombreuses années. On sait que dans les années 50 du dernier XXe siècle, la consommation de cette matière n’atteignait pas, au niveau mondial, trois millions de tonnes par an. Dans les années 90, l’utilisation s’est multipliée par cinquante pour atteindre 150 millions de tonnes. Actuellement, malgré les restrictions d’utilisation, il est d’environ 300 millions de tonnes.

Nous devrons être responsables même si nous voyons qu’un projet est en cours pour transformer les déchets plastiques de la mer en matériaux recyclables, entre autres de caractéristiques similaires.