Pourquoi les chutes sont-elles si dangereuses pour les personnes âgées ?

Pourquoi les chutes sont-elles si dangereuses pour les personnes âgées ?

Les maladies cardiaques et le cancer font partie des nombreuses affections graves qui touchent les personnes âgées, mais les chutes deviennent également une cause fréquente de complications graves pour les personnes âgées.

 

En 2018 aux États-Unis, les personnes âgées ont signalé plus de 36 millions de chutes, dont 8,4 millions ont entraîné des blessures liées, et il y a eu 32 000 personnes âgées décédées à la suite d’une chute, ce qui soulève des questions sur la manière dont une chute peut entraîner des résultats aussi tragiques.

 

Quelles sont leurs conséquences des chutes pour les personnes âgées ?

La gravité d’une chute dépend fortement de sa cause. La chute d’une personne âgée peut aller d’une fracture de la hanche, d’un traumatisme crânien, de bosses et d’ecchymoses à une fracture des os et à des lésions des tissus mous comme des contusions, des entorses et des foulures. Ces types de chutes entraînent souvent une hospitalisation et de nombreuses personnes âgées ne retrouvent pas complètement leur fonctionnalité après un incident, même mineur.

 

Pourquoi les chutes entraînent-elles la mort chez les personnes âgées ?

En raison de leur âge avancé, de leur fragilité et de leur état de santé, les personnes âgées ont beaucoup moins de chances de se remettre d’une chute, ce qui réduit considérablement leurs chances de guérison. Bien que les chutes de plain-pied (en position debout) puissent sembler inoffensives à première vue, elles peuvent constituer des blessures graves pour les personnes âgées et devraient être prises au sérieux en tant que source majeure de blessures.

Les séniors peuvent négliger le fait de glisser sur des sols qui deviennent humides.

 

Dans le pire des cas, les chutes peuvent devenir mortelles, et même les blessures moins graves, telles que les fractures, peuvent poser des problèmes complexes pour la guérison.

 

L’hospitalisation comporte certains risques. Même si une personne âgée survit et reçoit des soins médicaux, son temps de rétablissement plus long peut entraîner des séjours plus longs à l’hôpital et une probabilité plus élevée d’entrée dans un établissement de réadaptation assistée.

 

Quels sont les effets psychologiques des chutes sur les personnes âgées ?

De nombreuses personnes âgées comprennent que le risque de chute peut être extrêmement effrayant pour les proches qui vieillissent sur place. Même s’il n’y a pas encore eu de blessures importantes à la suite de chutes, la peur peut encore avoir de profondes ramifications émotionnelles et comportementales, telles que des changements dans les activités quotidiennes comme le bain, le nettoyage et la cuisine.

 

Les changements de mode de vie destinés à réduire la probabilité de chutes et à améliorer la sécurité peuvent en fait accroître la vulnérabilité et la fragilité, entraînant l’isolement social et le repli sur soi, conduisant à la dépression, à la démence ou à des symptômes de démence.

Pourquoi la prévention est essentielle ?

La prévention des chutes chez les personnes âgées commence par l’identification et l’élimination des dangers dès qu’ils menacent leur bien-être. Même s’il n’est pas possible d’éviter complètement tous les accidents, le fait de prendre les bonnes précautions contribuera à renforcer la confiance et l’indépendance des personnes âgées.

 

Que peut-on faire pour éviter que les personnes âgées ne tombent à la maison ?

Il existe des mesures simples qui peuvent réduire le risque et protéger les personnes âgées contre les blessures graves causées par les chutes.

 

Les changements de mode de vie, les modifications du domicile et les programmes de prévention des chutes à domicile peuvent aider votre proche à rester autonome le plus longtemps possible.

 

Quelles sont les modifications à réaliser pour prévenir les chutes ?

 

Les modifications du domicile souvent recommandées, comment faire ?

 

Toutes les pièces, mais surtout le sol, doivent être exemptes de désordre.

Veillez à ce que les allées et les meubles ne soient pas obstrués.

Veillez à ce qu’il n’y ait pas de risques de trébuchement, tels que des cordons électriques ; Veillez à ce que les cages d’escalier soient suffisamment éclairées, ainsi que du ruban fluorescent sur chaque marche afin d’éviter les faux pas.

Installez des barres d’appui près des toilettes, des baignoires et des douches, et envisagez d’utiliser une chaise de douche ou un banc de transfert si votre aîné souffre de fatigue ou d’instabilité.

Pour une meilleure traction dans les douches et les baignoires, utilisez des sprays ou des bandes antidérapants pour une sécurité optimale.

Les lampes à commande vocale ou sonore peuvent également aider à éviter la confusion dans les situations de faible luminosité.

Tandis que les lumières activées par le mouvement constituent un moyen relativement peu coûteux pour accroître la visibilité dans votre maison.

Réorganisez les armoires, les placards et les autres espaces de rangement de manière à ce que les personnes âgées ne perdent pas l’équilibre et ne tombent pas en se penchant ou en tendant les bras pour attraper des objets.

Maintenez des sols propres et sûrs en les dépoussiérant, en les nettoyant à la serpillière et en les passant à l’aspirateur régulièrement.

Évitez de rendre vos surfaces trop glissantes.

Tous les tapis, carpettes et tapis d’escalier devraient être munis d’un revêtement antidérapant afin de réduire le risque de glisser.

Choisissez des chaussures adaptées à vos proches Les chaussures à talon bas, de soutien, avec des semelles et des dos antidérapants sont les meilleures.

Choisissez des bracelets anti chutes (avec ou sans abonnement) afin de prévenir les chutes et les accidents graves.

Évitez les chaussettes, les bas ou les pantoufles sans dos. Les paires de chaussures souvent usées ou inutilisables peuvent être empruntées aux parents ; il est peut-être aussi temps de faire des achats, car les vieilles chaussures peuvent présenter un risque de chute.

 

Encourager une activité physique régulière

L’activité physique est l’une des meilleures défenses contre les fractures et les chutes. Avec l’âge, les personnes ont tendance à devenir moins actives, à perdre du tonus et de la masse musculaire, ce qui peut entraîner une diminution de la souplesse, de la force et de la coordination. En collaboration avec le médecin ou le kinésithérapeute de votre proche, élaborez un programme d’exercices spécialement conçu pour lui ; il a été démontré que les programmes d’exercices légers améliorent la mobilité et l’équilibre, quel que soit l’âge ; votre accompagnateur à domicile pourrait l’accompagner dans ses promenades tout en l’encourageant à pratiquer des activités physiques adaptées à son niveau de mobilité.

 

Effectuez régulièrement des examens de la vue

Le moindre changement dans la vision peut augmenter le risque de chute. Encouragez donc vos proches âgés à utiliser leurs lunettes (et les aides à la basse vision, si nécessaire) afin qu’ils puissent voir clairement. Des examens ophtalmologiques réguliers permettront de s’assurer que les personnes âgées disposent d’une prescription adéquate.

 

Lorsque votre parent âgé s’habitue à de nouvelles lunettes, rappelez-lui d’être très prudent. Les lunettes à double ou triple foyer et les verres progressifs peuvent entraîner des distorsions de la vision et de la perception de la profondeur lors de la marche ; ces distorsions peuvent entraîner des pertes d’équilibre ou des chutes si elles ne sont pas corrigées. Pour éviter que les chutes ne se reproduisent, incitez votre proche à marcher droit devant lui en regardant directement devant lui plutôt que vers la partie inférieure de ses verres.

 

Vérifier les effets secondaires et les interactions médicamenteuses

La meilleure pratique consiste à prévoir un bilan complet de la médication avec le médecin ou le pharmacien en cas de changement de régime ou au moins une fois par an, afin de s’assurer que vos parents prennent correctement leurs médicaments et ne présentent pas de réactions indésirables ou d’effets secondaires.

 

 

 

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